SàT The DARK side of NATure : 10 films où la Nature n’est pas ta meilleure amie

⚠️ ATTENTION SPOILERS ⚠️


1. The Blair Witch Project. (1999)


Une petite équipe de tournage décide de s’aventurer dans une sombre forêt afin d’y traquer la sorcière de ces bois. Oubliant que même s’ils sont des glands, la futaie ne les accepte pas forcément.

Conseils : Partir avec des gens avec qui vous n’avez pas peur de vous embrouiller et savoir lire une carte forestière sans avoir la goutte au nez.

Trouillomètre : Assez élevé pour cette référence de found footage dont la performance dantesque consiste à nous effrayer avec deux bouts de bois et un craquement sinistre la nuit.


2. Phénomènes (2008)


Le film le plus jusqu’au boutiste puisque la Nature elle-même dans son entièreté a décidé que bon là ça allait et qu’il fallait éradiquer l’espèce humaine de la planète. Du coup, elle lui susurre à l’oreille de se planter un bic rouge dans l’oreille ou de bouffer du nesquick à en crever.

Conseils : Éviter de faire vos courses dans une quincaillerie et montrer à la Nature que vous êtes un good boy qui trie ses déchets pour l’amadouer.

Trouillomètre : Mis à part la scène d’exposition, ce film est un des plus gros ratages de M. Night Shyamalan. Des acteurs indigents et des situations aux confins du ridicule qui enterrent le long métrage au plus profond de la croûte terrestre.


3. The Descent (2005)


Un petit groupe de nanas décide de faire une sortie spéléologie pour remonter le moral de leur amie qui vient de faire un spare en voiture quelque temps plus tôt. Dommage pour elles, la grotte est habitée et pas par la famille Pierrafeu.

Conseils : Préférer un escape game classique pour du friend building. Ou savoir manier le piolet comme Thierry la Fronde.

Trouillomètre : Le chef-d’œuvre du réalisateur. Un sommet. Enfin plutôt une descente du genre. À la fois dans la partie aventure/actionner que la partie horreur avec un twist final efficace.


4. Les ruines (2008)


Ah le Mexique. Ces fajitas. Ces tequilas. Et ces sombres héros qui vont visiter des ruines qui n’étaient pas prévues par le club MED. Et pour cause.

Conseils : Essayer de toucher deux mots de langue indigène quand vous partez en excursion dans la jungle : Babel est votre ami. Et quitte à visiter des ruines. Retapez-vous l’intégrale des cités d’or au préalable.

Trouillomètre : Un film peu connu et pourtant très réussi dans le développement de l’intrigue et le côté nihiliste. Des effets spéciaux très craspecs qui ne se plantent pas.


5. Le Rituel (2017)


Quatre amis partent en randonnée en Suède pour oublier un trauma. Suite à une blessure, ils vont errer dans une sombre forêt qui abrite un mal ancestral ainsi que la composante principale du KALLAX.

Conseils : Ne pas partir avec des gens qui sont plus proches du philatéliste que de l’alpiniste. Et encore une fois, c’est pas parce que ça a l’air près qu’à vue de nez que… C’est prêt.

Trouillomètre : Petite pépite qu’on a découvert grâce au N rouge. On retiendra les décors naturels qui distillent une angoisse qui va crescendo et un scénario malin aux multiples rebondissements.


6. The Lodge (2019)


Un frère et une sœur obligés de passer les fêtes de noël dans une maison perdue en plein désert blanc en compagnie de la nouvelle
Copine de leur papa. Ça va pas jouer au Uno.

Conseils : Il n’est pas forcément avisé de s’embrouiller avec une nana qui sort tout juste d’une secte extrémiste et suicidaire. Avoir vu Shining une dizaine de fois pour gérer la neige comme il se doit.

Trouillomètre : Un film à la tension constante et qui procure un malaise palpable. Mention spéciale pour la chute.


7 et 8. Open Water et The Reef (2003 et 2010)


Peu importe les causes, nos petits baigneurs se retrouvent perdus près de la barrière de corail. Et devinez quoi ? Ils n’auraient pas dû choisir du poisson au menu du resto d’hier.

Conseils : Savoir nager assez rapidement. Après tout, Philippe Croizon y arrive. Et calculer un peu les dates de vos menstruations pour les filles. Ça fait tache.

Trouillomètre : Films tous deux assez réalistes dans leur approche. Filmés avec peu de moyens, mais très efficaces dans le traitement des personnages.


9. Le territoire des loups (2011)


Qu’il est bon de rentrer chez soi quand on travaille près du cercle polaire. Dommage, votre avion s’écrase en pleine forêt enneigée. Il va falloir survivre, mais pas comme à Koh Lanta.

Conseils : Depuis les survivants, il est mal avisé de prendre un avion sans être sûr de la météo et du pilote.
Faire comme John Dunbar dans "danse avec les loups". Ça coûte rien de tenter le coup. Sur un malentendu…

Trouillomètre : Petite incartade au cinéma de genre mais dernier bon film de Liam Neeson avant qu’il ne sombre dans le film de castagne Ehpad avec sonde urinaire.


10. Les oiseaux (1963)


On ne le présente plus. Et pourtant tout est là. Quand la terreur prend la forme de l’animal à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Classique intemporel jamais expliqué et jamais égalé et qui sert de Bible à tous les chasseurs qui pensent que niquer de la grive, c’est une action héroïque.



En résumé, que les amateurs de NATure se calment un peu en vantant ses mérites. Car il y aura toujours un émule de DARK pour lui rappeler que dans les bois personne ne vous entend crier. Sauf éventuellement une pipistrelle.